Une formation scolaire innovante

Les participants à la formation.

/ Photo DDM

Durant ces premiers mois d'année scolaire 2018-2019 à Frouzins, des professeurs des écoles, des animateurs du périscolaire, des éducatrices spécialisées ont souhaité trouver des solutions pratiques pour optimiser leurs actions éducatives. Ces partenaires du système éducatif ont financé leur formation qui s'est déroulé un samedi par mois à partir du mois d'octobre. Au cours de ce stage d'une durée de 10 heures qui s'est tenu le samedi matin, les participants ont abordé le stress à l'école, la gestion des émotions, et ciblé les différents facteurs qui limitent une scolarité sereine. Louis Musso, enseignant en retraite, sophrologue Caycédien, président de l'association APRESS 31 (Association Pour la Réussite de l'Élève Sans Stress), Éric Lopez, conseiller principal d'éducation, sophrologue Caycédien et Nathalie Faure, professeur des écoles à Montrabé, furent heureux de transmettre à tous ces acteurs du système éducatif des savoirs, mais aussi des savoir-faire et savoir être, pour favoriser et renforcer la confiance en eux des élèves, afin qu'ils deviennent plus autonomes, acteurs de leur vie et qu'ils retrouvent tous, les chemins de la réussite scolaire, sans stress. Ce stage s'est déroulé dans une ambiance très studieuse et très conviviale à la satisfaction de tous les participants. Un stage très innovant car il réunit au cours d'une même formation plusieurs intervenants du système éducatif : des professeurs des écoles, des animateurs périscolaires, des éducatrices spécialisées. Toute l'équipe remercie la commune, pour le prêt de la salle où se déroula cette formation les samedis matin.

La Dépêche du Midi

ARTICLE SUR LA CONFÉRENCE

 Des intervenants passionnants, un public conquis.

Louis Musso et Nathalie Faure, dirigeants de l'Association «Pour la réussite de l'élève sans stress» (APRESS 31), structure Unionaise créée récemment, ont animé une conférence-débat le 15 novembre à 20h30 dans la salle de la Belle Hôtesse, 2 rue de l'Autan.

Cet événement, le 1er pour la jeune association, visait un public de parents d'élèves et d'enseignants sensibles à l'important problème que représente l'échec scolaire, il a d'ailleurs, sans grande publicité, rassemblé plus de 80 participants.

L'objectif de la soirée, après une présentation de l'APRESS 31 et des raisons qui ont motivé une quinzaine d'enseignants à la créer, était de démontrer qu'il n'y avait aucune fatalité de l'échec, bien au contraire.

Première intervenante, Nathalie Faure, professeure des écoles en poste à Montrabe expliquait pourquoi elle est convaincue de l'évidence d'une méthode pédagogique de type «Montessori» avec les enfants de 4 à 6 ans dont elle s'occupe et des bienfaits d'une approche différenciée visant à en faire des petits êtres responsables et autonomes.

L'échec serait en partie lié aux émotions

Louis Musso, sophrologue, ancien enseignant et auteur d'ouvrages dont «Sortir de l'échec scolaire», édité en 2014, a livré le résultat de ses recherches et expériences sur la résolution des problèmes rencontrés par un élève en difficulté.

Il considère que «l'échec est dû en grande partie à une mauvaise gestion de ses émotions», laquelle, d'après lui, induit un stress si important qu'il peut se manifester par différents comportements négatifs parmi lesquels la perte de ses moyens mais aussi la fuite ou même la violence.

Remédier à cet état en redonnant confiance à l'individu, en le remettant au centre des préoccupations de ses parents et professeurs, va améliorer son attitude, renforcer sa motivation, et par voie de conséquence impacter favorablement ses résultats scolaires.

Il existe des outils pour cela, la détente, la sophrologie, la communication individualisée… etc.

Et ça marche aussi pour les candidats à des examens ou concours ainsi que pour les sportifs de haut niveau dans leur appréhension de la compétition.

Vous avez dit «stress et échec», les deux conférenciers vous répondent «confiance et réussite».

 La dépêche du midi